Inspirational quotes with pas.
What about a teakettle? What if the spout opened and closed when the steam came out, so it would become a mouth, and it could whistle pretty melodies, or do Shakespeare, or justcrack up with me? I could invent a teakettle that reads in Dad’s voice, so I could fall asleep, or maybe a set of kettles that sings the chorus of “Yellow Submarine,” which is a song by the Beatles, who I love, because entomology is one of my raisons d’être, which is a French expression that I know. Another good thing is that I could train my anus to talk when I farted. If I wanted to be extremely hilarious, I’d train it to say, “Wasn’t me!” every time I made an incredibly bad fart. And if I ever made an incredibly bad fart in the Hall of Mirrors, which is in Versailles, which is outside of Paris, which is in France, obviously, my anus would say, “Ce n’étais pas moi!”What about little microphones? What if everyone swallowed them, and they played the sounds of our hearts through little speakers, which could be in the pouches of our overalls? When you skateboard down the street at night you could hear everyone's heartbeat, and they could hear yours, sort of like sonar. One weird thing is, I wonder if everyone's hearts would start to beat at the same time, like how women who live together have their menstrual periods at the same time, which I know about, but don't really want to know about. That would be so weird, except that the place in the hospital where babies are born would sound like a crystal chandelier in a houseboat, because the babies wouldn't have had time to match up their heartbeats yet. And at the finish line at the end of the New York City Marathon it would sound like war.
Il y a les sachants et les savants: c'est la mémoire qui fait les uns, c'est la philosophie qui fait les autres. La philosophie ne s'apprend pas; la philosophie est la réunion des sciences acquises au génie qui les applique.
L'utilité du vivre n'est pas en l'espace: elle est en l'usage.
Toutes les opinions ne se valent pas, et il ne faut pas confondre l'éloquence d'une parole avec la justesse d'une pensée.
S'il n'existait pas Dieu il faudrait l'inventer." (If God did not exist he would have to be invented.)
Le hasard, c'est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer.
Quand on parle des vices d’un homme, si on vous dit : “Tout le monde le dit” ne le croyez pas ; si l’on parle de ses vertus en vous disant encore : “Tout le monde le dit”, croyez-le.
Le passé et le présent sont deux statues incomplètes: l'une a été retirée toute mutilée du débris des âges, l'autre n'a pas encore reçu sa perfection de l'avenir.
L'homme qui n'a pas été anarchiste à seize ans est un imbécile. Mais c'en est un autre, s'il l'est encore à quarante.
Celui qui se relève de ses faux pas aura gagné l'estime des dieux. De toutes les couleurs qu'on lui en a fait voir, il construira un arc-en-ciel.
Le souvenir n'est qu'un regard posé de temps en temps sur des êtres devenus intérieurs,mais qui ne dépendent pas de la mémoire pour continuer d'exister.
Je ne laissa entrer que le plaisair, oui, j’ai cette capacité-là, moi, de filtrer ce qui m’arrive, de choisir, j’ai choisi de ne pas être triste.
Faut être drôlement heureux pour supporter d'être triste, drôlement heureux ou drôlement courageux, et moi je ne suis pas très courageuse, et je suis très très malheureuse.
La mise en place du processus de résilience externe doit être continue autour de l'enfant blessé. Son accueil après l'agression constitue la première maille nécessaire et pas forcément verbale, pour renouer le lien après la déchirure. La deuxième maille, plus tardive, exige que les familles et les institutions offrent à l'enfant des lieux pour y produire ses représentations du traumatisme. La troisième maille, sociale et culturelle, se met en place quand la société propose à ces enfants la possibilité de se socialiser. Il ne reste plus qu'à tricoter sa résilience pendant tout le reste de sa vie.
Mais, j’aurai beau supplier, j’aurai beau me révolter, il n’y aura plus rien pour moi ; je ne serai, désormais, ni heureux, ni malheureux. Je ne peux pas ressusciter. Je vieillirai aussi tranquille que je le suis aujourd’hui dans cette chambre où tant d’êtres ont laissé leur trace, où aucun être n’a laissé la sienne.Cette chambre, on la retrouve à chaque pas. C’est la chambre de tout le monde. On croit qu’elle est fermée, non : elle est ouverte aux quatre vents de l’espace. Elle est perdue au milieu des chambres semblables, comme de la lumière dans le ciel, comme un jour dans les jours, comme moi partout.Moi, moi ! Je ne vois plus maintenant que la pâleur de ma figure, aux orbites profondes, enterrée dans le soir, et ma bouche pleine d’un silence qui doucement, mais sûrement, m’étouffe et m’anéantit.Je me soulève sur mon coude comme sur un moignon d’aile. Je voudrais qu’il m’arrivât quelque chose d’infini !
Puis il réfléchit: la réalité ne coïncide habituellement pas avec les prévisions; avec une logique perverse, il en déduisit que prévoir un détail circonstanciel, c'est empêcher que celui-ci se réalise. Fidèle à cette faible magie, il inventait, pour les empêcher de se réaliser, des péripéties atroces; naturellement, il finit par craindre que ces péripéties ne fussent prophétiques. Misérable dans la nuit, il essayait de s'affirmer en quelque sorte dans la substance fugitive du temps. Il savait que celui-ci se précipitait vers l'aube du 29; il raisonnait à haute voix; je suis maintenant dans la nuit du 22; tant que durera cette nuit (et six nuits de plus) je suis invulnérable, immortel. Il pensait que les nuits de sommeil étaient des piscines profondes et sombres dans lesquels il pouvait se plonger. Il souhaitait parfois avec impatience la décharge définitive qui le libérerait tant bien que mal de son vain travail d'imagination.
Demander à la poésie du sentimentalisme ... ce n'est pas ça. Des mots rayonnants, des mots de lumière ... avec un rythme et une musique, voilà ce que c'est, la poésie.
Le vin est la gaieté, dit-on ; comment cet océan de vin qui submerge la commune de Bercy n’égaye-t-il pas un peu ces navrants paysages ? Tout Bacchus est là ; Bacchus, chanté avec tant de constance par nos poètes ébriolants. Bacchus ne peut-il rasséréner ces horizons en deuil ? ou faut-il croire que Bacchus lui-même, ennemi de l’eau, est incommodé par le voisinage de la rivière ?
victor hugo, Les Contemplations, MorsJe vis cette faucheuse. Elle était dans son champ. Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant, Noir squelette laissant passer le crépuscule. Dans l'ombre où l'on dirait que tout tremble et recule, L'homme suivait des yeux les lueurs de la faulx.Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux Tombaient ; elle changeait en désert Babylone, Le trône en échafaud et l'échafaud en trône, Les roses en fumier, les enfants en oiseaux,L'or en cendre, et les yeux des mères en ruisseaux. Et les femmes criaient : - Rends-nous ce petit être. Pour le faire mourir, pourquoi l'avoir fait naître ? -Ce n'était qu'un sanglot sur terre, en haut, en bas ; Des mains aux doigts osseux sortaient des noirs grabats ; Un vent froid bruissait dans les linceuls sans nombre ; Les peuples éperdus semblaient sous la faulx sombre Un troupeau frissonnant qui dans l'ombre s'enfuit ; Tout était sous ses pieds deuil, épouvante et nuit.Derrière elle, le front baigné de douces flammes, Un ange souriant portait la gerbe d'âmes.
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant.
Le livre est un morceau de silence dans les mains du lecteur. Celui qui écrit se tait. Celui qui lit ne rompt pas le silence.
Toutes les erreurs de la critique commises à mon égard, à mes débuts, furent qu'elle ne vit pas qu'il ne fallait rien définir, rien comprendre, rien limiter, rien préciser, parce que tout ce qui est sincèrement et docilement nouveau - comme le beau d'ailleurs, porte sa signification en soi-même. La désignation par un titre mis à mes dessins est quelquefois de trop, pour ainsi dire. Le titre n'y est justifié que lorsqu'il est vague, indéterminé, et visant même confusément à l'équivoque. Mes dessins inspirent et ne se définissent pas. Ils ne déterminent rien. Ils nous placent, ainsi que la musique, dans le monde ambigu de l'indéterminé. Ils sont une sorte de métaphore.
On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.
La religion n'est pas un pont entre Dieu et l'homme, c'est une Grande Muraille de Chine entre eux!
Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois, couper des planches et distribuer du travail, mais reveille au sein des hommes le desir de la mer grande et large.If you want to build a ship, don't drum up people together to collect wood and don't assign them tasks and work, but rather teach them to long for the endless immensity of the sea.
Feel free to write to us if you have any questions. But before you do so, please take a look on our page with Frequently Asked Questions (FAQ) and even our sitemap to get a full overview of the content on our site.